J'avais promis à certaines membres du DEUST de vous faire un bref exposé de la mythique soirée de la St Sylvestre que j'ai passé avec mon cher confrère Skully, et qui restera à jamais gravée dans ma mémoire (et si vous prenez la peine de lire jusqu'à la fin, ca devrait rester aussi rester gravé dans la votre comme une bonne grosse séance d'exercices zygomatiques).
Tout a commencé le matin du 31 Janvier. J'etais plus ou moins sans projets et j'avais fini par me faire inviter par un ami pour une soirée en famille, un genre de banquet qu'on ose pas vraiment refuser. Notre inénarrable camarade avait été contacté par le chef de la déconne du DEUST, aka le mitchu pour une soirée du nouvel an. Rien de vraiment mythique, mais une bonne soirée en perspective pour tout le monde. Tout commença à s'embrouiller pour l'ami Skully quand le Mitchu annula sa soirée pour pas trop de monde présent (remarquez, une soirée en tête à tête avec Ushi, franchement, il avait pas vraiment de chances de faire le poids, notre Skully).
S'ensuite le deuxième acte de notre drame Cornélien:
La scène: ma chambre. Le temps: 10 du matin (dans les environs de). La situation: endormi comme un opiomane, les cheveux en pagaille et un mini-lac léman de bave sur le coussin.
Le téléphone (un sagem My-X2 cabossé) sonne
Rosi: (d'un ton pateux): Bordel de mrt ....
Rosi se lève à moitié, attrape le téléphone qui traine et répond
Rosi: (d'un ton pateux): Gnéé.. Allo ?
Skully: (au téléphone): Salut, tu fais quoi aujourd'hui ?
Rosi: (d'un ton pateux): Gnn... rien ...
Skully: (au téléphone): Je peux passer ?
Rosi: (d'un ton pateux): Gnnouai ...
Skully: (au téléphone): nickel, j'arrive dans - laps de temps non conservé dans mes archives cérébrales -
Rosi: (d'un ton pateux): Gnna touta l'heure ... gnn...
Rosi: (raccroche, balance le téléphone par terre puis se retourne dans son lit): Gnnn....
A ce moment là, le drame, c'etait que Skully a compris que je suis libre toute la journée. Et pour moi, dans un état second (à coté, quand j'arrive aux cours de Mr C. et R. avec la tête du coté obscur, c'est Orlando Bloom), le forfait "aujourd'hui" ne comprend pas la soirée. Bref, une journée mythique qui commence sur les chapeaux de roue par un magnifique quiproquo que Molière n'aurait pas renié.
L'histoire se poursuit un peu plus loin dans la journée, aux alentours de l'heure d'arrivée d'un inénarrable fan de Nintendo dans ma modeste demeure. Après quelques tours de dé dans Mario Party 5, SKully décide d'aller bouffer un truc pour le midi. On sort vite fait histoire de trouver un peu de boustifaille pour l'adorateur du Big N, puis je rentre chez moi histoire de me ravitailler à mon tour, s'ensuit une partie endiablée de F-Zero sur Nintendo 64 où je me fais exploser plus rapidement qu'une Disquette en contrôle d'algo. Suivent quelques parties d'autres jeux auxquels j'ai pratiquement jamais joué de ma vie (ou si peu, hein..), puis un coup de fil de mon pote "c'est bon, tu peux passer vers 21h pour bouffer, j'ai prévenu mes parents". Joie de ma part (je suis sur de pas passer le reveillon chez moi et en plus je vais bouffer **** pour pas un rond), perplexité de Skully:
- "Euh, mais tu m'avais pas dit que t'etais libre aujourd'hui ?"
- "Bin j'avais dit ce matin et l'après-midi, non ?"
- "Nonon, t'as dit que t'etais libre aujourd'hui"
Et là, je me suis senti con. Parce que d'accord, je pouvais annuler le reveillon chez mon pote, je suis sur qu'il aurait compris, mais pour les parents, ca le faisait assez peu sérieux de leur dire "ah mais non, au final je peux paaaas ...". Etant de l'avis que pour moins souffrir, vaut mieux agir vite, je me depêchais de téléphoner à mon ex-futur-hôte qui me répondit de facon tout à fait courtoise mais néanmoins d'un ton crispé (ca peut se comprendre, une annulation de dernière minute dans le genre, ca fait pas forcément plaisir...).
On va un peu avancer dans le temps et sauter quelques péripéties, car je doute fort que nos super engueulades sur ce "foutu dé qui fait rien qu'à tourner de travers du coup j'arrive pas à chopper cette p*tain d'étoile" (Mario Party 5) et autre "YOU GOT BOOST POWER" (F-Zero X) puissent interesser grand monde (mère grand, que vous faites de grandes phrases ! C'est pour mieux te captiver mon enfant).
On sort donc sur les coups de 19h / 19h30 pour s'atteler à ce qui sera un des plus grands moments de la soirée: la recherche du repas de reveillon. Tout de suite, la discussion s'oriente sur une pizza, et on se rue sur pizza world (50 mètres à tout casser) pour avoir droit à la première déception de la soirée: fermé.
- "Bon, c'est normal, un 31 décembre, y'a pas grand chose d'ouvert. T'aurais pas une autre idée pour un truc qui fait des pizza ?"
- "Speed Rabbit Pizza,c'est le plus proche..."
- "Arrête, c'est à trois plombes !"
- "J'ai pas mieux à proposer..."
Hé ouai, déjà que je suis pas foutu de remplir plus qu'une demi-page en contrôle de C après trois ans de présence, j'allais pas aussi me souvenir de toutes les adresses de pizzeria, non ? Bref, aller simple pour dans trois plombes, destination les pizza du lapin rapide.
Et voilà nos deux compères DEUSTiens partis à l'aventure, tels deux vaillants templiers des temps modernes à la recherche d'un graal plat comestible recouvert de sauce tomate, de fromage et d'un tas d'autres trucs (à l'exception de foie, de rognons, de salsifis, de haricots verts et autres épinards). Sur notre périple vers le temple du graal, on tombe sur une pizzeria banale.
- "Bon, au pire, speed Rabbit est fermé et on bouffe ici"
Et moi, super convaincu
- "Euh, ouai, ou sinon on va à Pizza Hut à la limite..."
- "Ouai, on verra après"
Suite de la quête; on arrive en vue de notre but ultime. Petit problème: l'enseigne illustrée d'un rongeur jaune est pas du tout illuminée voire carrément éteinte, tout comme le reste du magasin d'ailleurs. Regrettant salement de pas avoir acheté une machine à remonter le temps sur LikSang, on jette un oeil sur une pizzeria un peu plus éloignée, mais le constat est tout aussi desastreux: closed. Retour vers la pizzeria banale, à ma plus grande tristesse, parce que je la trouve carrément craignos, l'échoppe... Heureusement (juste pour moi en fait) la malchance nous précède, et, alors que nous passons devant la boutique, nous n'avons que le temps de nous apercevoir qu'elle ferme (la femme qui nettoyait par terre avec son balai nous a mis la puce à l'oreille).
- "Bon, ben là on est partis pour Pizza Hut, non ?"
- "Ouai, y'a des chances. Par contre, ca fait loin à pieds, on va devoir prendre ta bagnole"
- "Yep..."
La déesse aux yeux bandés en avant visiblement rien à foutre de notre gueule ce soir là, et la Skully-mobile etait donc garée près de chez moi, c'est à dire à 3 plombes retour de l'endroit où on se trouvait. Après quelques gros soupirs et ralage à base de "putain, à tous les coups c'est fermé", nous arrivâmes enfin à la voiture. Aller simple pour Pizza Hut, on verra bien si on tient encore dedans pour le retour. Sur le chemin, on remarque une pizzeria, un ancien "JET PIZZA" renommé à la hâte "TEJ PIZZA" suite à la faillite de l'ancien propriétaire. Je note ca dans un coin de mon cerveau, puis je le fais quand même remarquer au chauffeur histoire que j'oublie pas. On double un feu rouge plat, puis la voiture responsable de son aplatissage avec 2/3 gendarmes pour le décor. Comme quoi on est pas les seuls déveinards de la soirée, et même le Pizza Hut fermé c'est rien à coté de ca. (A moins qu'on ait juste regardé la voiture cinq secondes puis qu'on ait maudit le monde entier car le Pizza Hut etait fermé ?).
Bref, que du bonheur, et on se rue avec une joie vachement bien dissimulée (mais super bien, alors) sur le douteux "TEJ PIZZA". Après un rapide créneau, on rentre et je jette un coup d'oeil au menu qui propose 3 pauvres pizza qui se battent en truel (c'est un genre de duel, mais à trois) sur la carte. Et les Häagen Dasz ne font que 150 mL ... Plus avisé que moi, mon inénarrable camarade a la bonne idée d'inspecter la propreté des lieux, ce qui le motive à quitter ce repaire de pizzaiolo-kebabiers clandestin. En effet, le ménage n'avait pas dû être fait depuis le dernier changement de propriétaire qui doit facilement remonter à 2 ou 3 ans.
- "Bon, Pizza World, Pizza Hut, Speed Rabbit Pizza, TEJ PIZZA ... Je crois que c'est foutu pour ce soir, la pizza..."
- "Ouai, c'est bien mort... Va pour un KFC ?"
- "Allez ..."
Et c'est donc à fond de train de Clio 1.9d que nous nous ruâmes vers le Centre commercial Lingostière, à la recherche d'une pitance volaillère quelconque, pourvu qu'elle soit grassement panée et lourdement épicée. Sur le chemin, tout en écoutant du Presidents of the USA, je remarquais avec inquiétude différents centres commerciaux fermés.
- "Putain, y'a le Leclerc, il est fermé..."
- "Mais t'inquiètes, ca ferme plus tard les fast food"
- "Ouai mais là on est un peu le 31 décembre ..."
Remarquant rapidement un Quick ouvert sur la route, et malgré le fait que tous les plans de secours jusqu'à maintenant nous aient trahis, nous continuâmes sur le centre commercial Lingostière ou se trouvait le but de notre épique expédition. Un rapide passage nous permit de nous apercevoir que la lumière etait ouverte dans ce temple du poulet, béni des dieux de la volaille et du cholestérol. J'eus même droit à un "J'ai vu quelqu'un dedans" de la part du chauffeur. Bref, le temps de se garer et on était déjà dehors, courant vers le fast food à cause de la faim (et aussi parce que ma parka etait dans la voiture et que je me les gelais sec). Le restaurant etait rien moins que vide. Aussi vide que l'emacs de Tsubasa pendant un cours de C, mis à part la femme de ménage (t'avais bien raison mon Skully, y'a quelqu'un dedans...), qui, telle un #include<stdio.h> rendait le vide l'entourant encore plus grand.
- "Quick ?"
- "Putain, j'espère que c'est encore ouvert !!"
- "T'inquiètes, j'ai bossé suffisamment longtemps là dedans pour savoir que c'est ouvert jusqu'à tard, même le 31 décembre...".
Après cette troublante révélation sur le passé torturé de mon inénarrable chauffeur, nous fonçâmes vers la voiture, tels Starsky et Hutch vers leur Ford, direction la prochaine étape de notre voyage initiatique: l'auberge de restauration rapide nommée "Quick".
Les émotions, c'est bien connu, ca creuse. Et des émotions à la c*n, on en avait eu une bonne dose pendant toute cette foutue soirée, ce qui fait qu'à l'arrivée au Quick, j'avais plus ou moins un trou noir en lieu et place de mon estomac. C'est bien simple, j'eus tout juste la force de sortir de la voiture pour arriver jusqu'à la porte que j'ouvris avant de me ruer au guichet: "C'est quoi votre plus gros menu ?". Une fois mon plateau bien garni dans les mains (et ma carte bleue bien vidée dans la poche), je posais mon plateau sur la première table et j'inspectais un peu les alentours en attendant messire Skully. Le sol etait un peu crade du précédent accident de Fanta, les lampes qui se prenaient pour des vieilles tv 50Hz et qui clignotaient salement, le restaurant à moitié vide du fait de l'heure tardive, et les seules clients qui étaient là etaient aussi motivés que des poteaux de but de rugby. Seules les braves caissières, de service jusqu'à 23 heures avaient plus ou moins le moral, même si un peu désolées d'être là. La radio passait ce que l'on pouvait appeler "musique" à défaut de trouver un autre nom (bruit sonnait bien, mais pas assez précis. Skully optait plutot pour son traditionnel "infâme soupe commerciale", mais moi j'aime bien la soupe, donc j'adopte pas l'expression). Un donut, un brownie et un sandwich de rab' plus tard, on etait bien au chaud dans la Clio, prêts à partir vers de nouvelles aventures:
Qu'allait on faire de la soirée ?
C'est vrai qu'on avait bien commencé la soirée avec un repas super équilibré à base de cholestérol pur sur fond de "musique" de m*rde et de lampes épileptogènes qui grésillaient de facon pourrie. Restait à se trouver une fin de soirée à la hauteur, sachant qu'on approchait des 22h et qu'on venait juste de rentrer en ville. Notre première pensée fut pour le vieux Nice, lieu qui fut témoin de pas mal de nos conneries nocturnes ou pas (la bratisla dance avec Mitch sur les epaules et Ushi qui se cache le visage, je crois que j'oublierai jamais). Passage rapide devant quelques bars bondés.
- "Hé, ca a pas l'air trop blindé de monde dans celui là, vas-y, on va tester"
- "Te ... nue ... co ... rrecte ... exigée..."
- "..."
- "..."
- "Un Nocy Bê ?"
- "Boire du thé pour le jour de l'an ? C'est quoi ce plan de merde ?"
- "Ben ca peut pas être pire que de bouffer au Quick, hein ..."
Bref, après 0.5 secondes de résistance de ma part, nous fonçâmes au lieu précédemment cité pour nous apercevoir qu'il etait fermé. Quelques jeunes encasquettés par Nike discutaient sur la vénérable institution tant convoitée par nous deux.
- "J'me demande combien de gars y ont dû voir débarquer, qui disaient 'merde, c'est fermé ce soir' "
- "Bonne question, ca ..."
Après un demi-tour, suite à ce nouveau coup du sort qui ne nous étonnait même plus (à force, c'est lourd, les gags à répétition). Retour machinal vers la place du palais.
- "Bha, tu sais, à la limite, ca pourrait être pire, on pourrait être en train de se les geler sur la grande roue ..."
- "Mh ... Pas con, ca, tu veux pas essayer ?"
- "Euh, nan, mais y doit faire -20°C là haut, faut être con pour payer un truc pareil !"
- "Mouais, c'est vrai ... Dis, t'as un truc de prévu ?"
- "..." <- regard assassin de Skully qui en dit long, très long, plus long, toujours plus long
- "Mh, j'te propose d'aller juste voir le prix de la grande roue pour aller se foutre de la gueule des gens en regardant combien y claquent pour cette connerie"
- "Pourquoi paaas ..."
Et voilà nos deux célèbres DEUSTiens, compagnons de galère sans les rames, à la recherche d'un super loisir: se foute de la tronche du citoyen lambda à moindre frais pour cause de rien d'autre à faire. Le divertissement vu aussi économique que bref. Après avoir vu une queue de touristes en train d'attendre leur tour pour avoir un ticket de grande roue à 5 et s'être moqués 5 minutes de leur tronche de soviétiques, nous décidâmes de nous remettre à jouer à Mario Party, faute de mieux. Mais (car il y a toujours un "mais") la situation n'etait pas si simple. En effet, j'avais osé déroger à la sacro sainte regle familiale du repas du premier Janvier en famille, et je m'appretais à ramener un ami pour jouer à la console toute la soirée dans ma chambre pendant que le reste de la famille serait en train de reveillonner. Après un rapide coup de fil à ma mère, j'eus connaissance d'une soirée au bowling. D'accord, c'est pourri, mais bon, par rapport au Quick, le bowling, c'est le Negresco...
Prenant le parti que de toute facon on avait rien d'autre à faire que d'aller voir, puis convaincant Skully à mon parti, nous nous dirigeâmes vers le-dit bowling, approximativement à 2.5 plombes, du coté opposé de Speed Rabbit Pizza.
Pourquoi le sort s'acharne-t-il toujours sur les mêmes personnes ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de violence ? Pourquoi quand je formate dans une LAN j'ai plus de reseau et mes données restent coincées sur l'ordi de quelqu'un d'autre (Je vous laisse deviner qui d'autre...)?
Autant de questions auxquelles je n'aurai probablement pas d'autre réponse que "ben c'est la faute à pas de chance...". Tout ca pour dire que le bowling affichait un magnifique tenue correcte exigée, et vu la tronche de mon futale et de mes baskets, j'avais autant de chances d'entrer dans l'etablissement que Brioche de rendre un devoir en avance.
- "bon, tant qu'on y est, on va jeter un oeil si la foire fait une nocturne, on sait jamais"
- "bvouais ..."
5 mètres plus tard
- "Bon, je vais essayer d'entrer, on sait jamais, au pire le gars me jette ..."
5 secondes plus tard
- "Paraît qu'y fallait réserver ... je vais remettre un coup de fil à ma mère ..."
Après d'âpres négociations avec mon paternel, qui, au final, n'avait pas le coeur à laisser deux pauvres galérologues (vu notre niveau, ça mérite au moins un titre) dans le froid hivernal de Janvier. Bref, retour du bowling, vers mon foyer doux foyer pour une partie de Mario Party 5. L'épilogue de cette soirée se situe tout juste avant la fin de l'année, au moment de faire les voeux. Tout d'abord l'ami dont j'avais décliné l'invitation m'appela:
- "Allez, bonne année mec. J'espère que t'as passé une bonne soirée"
- "Euh, on a été au Quick ..."
- "Attends ... T'as pas été chez moi pour aller au Quick ?!?"
- "Ben j'allais pas laisser Skully en plan, quand même ..."
- "Putain, c'est con, t'as raté du saumon d'écosse premier choix ... et le foie gras, putain ... et j'te parle même pas de la buche..."
- "Quel goût ?"
- "Fruits rouges / nougat, avec des macarons à la pistache !"
Sentant les larme me monter un peu aux yeux au souvenir du brownie minable qui avait constitué mon dernier dessert de l'année, je finis de m'excuser bien bas, puis Skully passe son coup de fil à un de ses amis:
- "Alors, finalement, c'est pas trop chiant ces vacances avec ta soeur et son copain ?"
- "Euh, nan, au final, je suis allé à une LAN avec des potes"
- "... Et c'etait où ?!?"
- "Euh, à Nice, pourquoi ?"
Bref, la cerise sur le gateau aux poudres qui a fait déborder le vase. Dans certains coins, on raconte que ce qu'on fait le premier Janvier on le fait tout le reste de l'année. Et là j'ai envie de faire une inénarrable citation: "Bordel, si elle commence comme ca cette année, ca promet ...".
